Carnet d’explorateur – Les causes

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Sur mon IG j’ai proposé à mes abonnés d’écrire leur carnet alimentaire puis leur carnet d’explorateur (hashtag #LesCarnetsPourSousou si vous voulez en savoir plus). Je donne ici les résultats et les partage avec vous. Ils vous intéresseront peut être.

Un article existe déjà sur mon blog qui détaille longuement cette partie « Maigrir c’est dans la tête – Dr Apfeldorfer – La clef du comportement alimentaire« . J’ai essayé de vous faire un condensé/résumé ici et Je mettrai des (***) pour que vous sachiez où et si la partie vous intéresse, allez sur le blog directement pour en savoir plus.

VOUS PERDEZ LE CONTRÔLE DE VOTRE ALIMENTATION…

● … pour vous aider à vous concentrer, à travailler.
Le travail intellectuel prolongé est accompagné d’une mise entre parenthèse de soi-même et de son corps. Pour certaines personnes, il peut y avoir quelque chose d’angoissant. (***)

● … lorsque certains aliments que vous aimez sont facilement disponibles.

Des princes dans le placard par exemple, qui vous obsède jusqu’à ce que vous finissez par craquer c’est d’ailleurs pour cela que beaucoup préfère ne pas acheter certains aliments pour ne pas être tenter.

Sauf que renforcer le contrôle alimentaire ne fait qu’aggraver la situation en diabolisant certains aliments au lieu de se réconcilier avec eux. (***)

● … sous l’effet des contrariétés.

Vous êtes contrariété et manger aura pour rôle d’annuler (fictivement) ce désagrément. Et créez une sorte d’association inconsciente entre contrariété/manger (***)

●… sous l’effet d’émotions fortes, telles la joie ou la tristesse.

Repas de famille où manger sera un moment de partage tous ensemble ou si on est pas bien de s’isoler et de s’occuper. Lors d’un événement funeste par exemple: manger pour gommer un sentiment pénible. (***)

● … lorsque vous refoulez vos colères.
Quelqu’un dit ou fait quelque chose qui vous blesse, mais au lieu de laisser exploser votre colère, vous mangez en silence.
Vous devez repérer vos colères rentrées, leurs causes et les nommées ***

●… sous l’effet d’un sentiment d’anxiété, de fébrilité, de malaise général.
Vous mangez lorsque vous êtes mal à l’aise, tendus et donc pour dissiper ce sentiment de malaise.
Ce système marche très bien, trop bien: les sentiments pénibles sont dissous par la prise d’aliment, les causes sont oubliées, seul point noir: votre poids qui ne cesse de croître.

● … sous l’effet d’un sentiment d’ennui, de vide, de lassitude.
Tant que vous etes occupé ca va mais que vous cessez de vous activer, vous ressentez une terrible sensation de vide. Et manger vous donne le sentiment d’exister de nouveau. (***)

●… dans un moment où vous vous révoltez contre les contraintes.
Vous avez l’impression de passer votre vie à devoir suivre des règles (alimentaires ou pas), du coup pour marquer votre révolte vous mangez pour vous soulager (***)

●… sous l’effet d’un sentiment d’insatisfaction de vous-même.
L’image que vous vous faites de vous-même vous blesse que vous essayez de la gommer en mangeant. Sauf que manger vous renvoi l’échec à maîtriser votre comportement alimentaire c’est à dire une nouvelle preuve que vous êtes une personne sans valeur. (***)

● … pour vous punir.
Vous mangez tout en étant conscient que cela vous fera grossir et vous en éprouvez une délectation morbide. Le fameux « foutu pour foutu »

● … lorsque vous mangez pour faire plaisir, ne pas peiner un tiers (parent, conjoint, ami) qui offre de la nourriture.
Vous avez l’impression que refuser des aliments seraient faire injure à l’hospitalité de votre hôte, que cela ne pourrait aboutir qu’à une fâcherie.
Pour certains, la politesse visant à ne pas froisser l’autre n’est qu’un prétexte pour s’autoriser à manger un aliment que vous vous interdisez habituellement.

●… lorsque vous mangez pour vous opposer à un tiers (parent, conjoint, ami) qui surveille ce que vous mangez.
Votre famille a décidé de vous aider à maigrir. Vous vivez cette surveillance comme une entrave à votre liberté et réagissez en mangeant plus. Vous vous privez sous le regard des autres et craquez lorsque vous vous retrouvez sans surveillance.

ALORS… VOUS VOUS RECONNAISSEZ?

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