Mangez – Marie-Claude Lortie et Guylaine Guèvremont – 1. Vive l’appétit libre


Avez-vous envie d’être mince et de savoir que vous allez rester mince? Même si vous mangez des desserts, du pain, du beurre, des pâtes, des frites… Bref, des choses qui vous semblent totalement interdites parce que c’est « bien trop engraissant !»

Dans ce monde idéal, vous ne seriez pas assailli par une crise de déprime juste avant de sortir parce que vos vêtements sont trop serrés. Et vous n’auriez plus à manger au petit déjeuner des céréales aux fibres, baignant dans du lait écrémé, alors que vous les trouvez déplaisantes.

Scénario impossible? Pas nécessairement. Regardez ceux qui ne s’en font pas avec le nourriture. Les « minces naturels » mangent quand ils ont faim. Ils mangent ce qu’ils aiment sans se priver des choses qu’ils apprécient. Et comme ils détestent l’impression d’avoir trop mangé, ils s’arrêtent de se nourrir dès qu’ils se sentent rassasiés.

En écoutant leur corps (faim et satiété), ils mangent exactement ce dont-ils ont besoin pour se maintenir au poids que la nature leur a choisi.

Quel est le poids génétique? C’est le poids que choisi le corps quand il a cessé de craindre la famine.
La famine? C’est ainsi que le corps perçoit les régimes et les restrictions qui lui sont infligés.
Lorsqu’il est nourri régulièrement et de façon satisfaisante et adéquat, le corps cesse de craindre la famine et laisse aller les réserves de graisse qu’il gardait jalousement pour affronter le pire. Puis, à un moment, il s’arrête au poids que la nature a choisi pour lui. C’est le poids génétique.

Attention : les kilos ne s’envoleront pas à la vitesse de l’éclair. La perte sera lente et graduelle. Certaines personnes ont perdu du poids graduellement, d’autres ont dû attendre quelques mois (3, 6, 8…) avant que le processus ne s’enclenche. Tout dépend des individus.

Mais ce sont les vraies graisses qui fondent doucement quand le corps a compris qu’il n’a plus à s’accrocher à ses réserves.
Avec les régimes amaigrissants draconiens, le poids qui est perdu provient aussi des muscles et de l’eau que le corps contient.

SIMPLICITÉ LIBRE.

Adieu culpabilité, Adieu comptabilité des calories. On a qu’à se poser 2 questions : « ai-je faim? Ai-je assez mangé? »

Ai-je faim? Souvent ma réponse est NON mais je mange quand même.

Ai-je assez mangé? Je ne me pose jamais la question, en partant du principe que si je peux encore manger de la nourriture, c’est que j’ai encore faim et quand j’en peux plus, c’est que c’est bon! En faite, je réalise que ma satiété est écoutée, non pas quand j’ai plus faim, mais quand je ne peux plus rien mettre en bouche

OBSESSION INUTILE.

La nature a doté chaque humain d’un outil instinctif pour régler son alimentation. Cet outils s’appelle la faim!
La faim permet de mesurer avec une extrême précision, au jour le jour, ce dont notre corps a besoin.

Car on a jamais les mêmes besoins, selon qu’on regarde la télé, court du bureau à la garderie, fait ses courses, participe à une réunion de travail…

Sauf qu’on a oublié la faim. Même qu’elle nous fait souvent peur. On trouve qu’elle nous pousse à trop manger et on aimerait qu’elle disparaisse.

Certains détestent leur faim, la trouve trop dérangeante, d’autre préfère l’ignorer.

Dans notre société, il est facile de ne pas écouter sa faim : on mange à des heures précises. On suit un horaire. On mange parce que quelque un nous a préparé un repas et qu’on n’ose pas le refuser. On mange parce qu’on a peur d’avoir faim plus tard.

On finit son assiette même si l’on a plus faim, parce qu’on ne veut pas gaspiller et qu’on nous a dit qu’il fallait toujours finir.
On mange et on mange, sans se demander si, au fond, on a faim! Ou alors on mange parce que, à force de nier la faim, on est devenu affamé. A ce moment-là, on engloutit tout très vite. On ne sait plus quand arrêter.

Bref, on n’a aucune idée si les quantités qu’on ingurgite sont celles qui nous conviennent. Et on ne porte aucune attention au signal de satiété, de rassasiement.

A mille lieues de la mission que la nature a confié à la faim et à l’appétit, l’acte de manger devient aussi un acte de réconfort, de plaisir immédiat. On mange parce qu’on a des émotions de toutes sortes qui nous dérangent et qu’on croit calmer en absorbant un peu de satisfaction.

Les recherches scientifiques sont claires : les régimes amaigrissants ne fonctionnent pas à long terme.
Le temps est venu de mettre de côté les régimes, les restrictions, les interdits, la privation, la frustration et de manger enfin sereinement, modérément, intelligemment. Et il est aussi temps de recommencer à avoir réellement du plaisir à cuisiner de bons mets savoureux. Et d’en manger en toute liberté.

  • Heure de repas, imposée, le midi, certes entre 12h et 14h, d’une durée variable d’un employé a l’autre
  • Mamou qui fait à manger le soir et râle si l’on ne mange pas, en culpabilisant « Si j’avais su je ne me serai pas cassé la tête à faire à manger… » tchip! <_< Franchement je gagne du temps à manger plutôt qu’à entendre faire ses jérémiades
  • Souvent j’anticipe la faim, enfin, là ce n’est plus de l’anticipation vu que je n’ai pas faim à ce moment là…
  • Ça m’arrive aussi de reprendre une seconde assiette (sachant que la première est toujours balaise) et d’avoir du mal a la finir, mais impossible de me résigner à jeter « Tu n’avais qu’à en prendre moins! » Donc je la finis

EN RÉSUMÉ.

  • Notre appétit n’est pas notre ennemi. Au contraire, c’est un guide vers la minceur.
  • La nature nous a donné la faim et la satiété pour mesurer ce dont notre corps a besoin et ce qu’il faut manger.
  • Les chercheurs s’accordent de plus en plus pour dire que l’autorégulation naturelle est la méthode la plus saine et la plus durable pour perdre du poids à long terme.

source : Principes issus du livre « Mangez » de Marie-Claude Lortie et Guylaine Guevremont

En ce moment c’est une nouvelle prise de conscience, que j’ai déjà eu et que j’ai de nouveau… C’est énervant car on sait tous ce qu’il y a a faire pour ne pas perdre des kilos, ou en perdre, mais le cercle vicieux est toujours là! Donc je vais me reprendre un journal de bord (voir celui ci) et m’y remettre

 

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