La méthode Zermati 1/2

 

Introduction

Avant de dire plus, je tiens à préciser et prévenir que la méthode Zermati n’est en aucun cas un régime! Vous ne perdrez pas vos kilos superflus en quelques jours.

En moyenne, il a été constaté qu’il fallait environ 18 mois pour assimiler la méthode et entamer une vraie perte de poids. Et si vous sortez d’un régime, il est fort probable que vous reprendrez tout le poids perdu avant d’amorcer une perte.

* Oui ça fait peur… mais lisez la suite *

L’apprentissage de la méthode se fait en plusieurs étapes :

  • Se recentrer sur soi et s’accepter tel que l’on est pour parvenir à mettre de côté l’objectif poids! Car l’objectif premier est de se réconcilier avec la nourriture pour retrouver une régulation naturelle.

Si l’objectif de perdre du poids est primordial, il y a un risque de basculer dans la restriction cognitive et de retarder l’effet du zermatage, à savoir : retrouver un métabolisme performant (celui-ci est souvent perturbé par les régimes et le corps ne brûle pas les calories comme il devrait le faire! Au contraire, il stocke au maximum en prévision des futures famines.)

Repérer ses sensations et les respecter sont l’une des étapes du zermatage . Ce sont elles qui nous guideront dans le choix du moment où l’on passe à table et à quel moment cesser de manger.

Les problèmes de poids proviennent souvent d’une mauvaise écoute de ses sensations : on mange avant la faim, et on mange au-delà de sa faim.

Il faut toujours attendre d’avoir faim avant de manger. La faim se traduit de différentes façons :

  • Il peut s’agir d’une sensation de creux au niveau de l’estomac, de gargouillis, d’une baisse de l’attention.
  • Ne jamais attendre que la faim soit trop intense pour manger : lorsque la faim devient impérieuse (sensations de malaise intense, d’estomac qui se tord…) vous risquez de manger en plus grande quantité que nécessaire, d’où la sensation d’estomac sans fond.

Pour que les prises alimentaires se fassent dans de bonnes conditions, manger lors d’une faim raisonnable est recommandée.

La satiété, c’est lorsque votre corps a reçu la quantité nécessaire de nutriments. Cette sensation peut être subtile, il faut donc, dans un 1er temps être vigilant pour ne pas laisser passer le signal.

Tout en sachant que si vous dépassez ce signal, votre « zermatage » n’est pas remis en cause, il suffit d’attendre que la faim revienne pour manger de nouveau.

Lors de votre apprentissage, vous rencontrerez des difficultés, des moments où manger ne sera plus seulement un acte nécessaire à la vie mais une tentation, un besoin impérieux, une façon de vous libérer d’un poids ou de fêter un évènement joyeux… manger ses émotions est un sujet récurent sur ce forum. Le mangeur émotionnel rencontre des difficultés à respecter ses simples besoins énergétiques parce qu’il ne ressent pas seulement la faim mais aussi l’envie, le besoin de s’alimenter.

L’envie est une sensation qu’il faut apprendre à différencier de la faim.

A l’inverse de la faim qui est un besoin du corps, l’envie est une sensation qui prend sa source dans notre esprit. Elle peut revêtir plusieurs formes :

  • Une forme « simple » : une envie naît lorsqu’on est baignée dans un environnement sensoriel propice à « ouvrir l’appétit » : si l’on passe devant une boulangerie où s’échappent des odeurs alléchantes, un envie peut s’éveiller sans pour autant qu’il s’agisse de la faim. Il suffit de s’imaginer manger un aliment pour comprendre que le plaisir n’y est pas, que notre corps est comblé et que seul notre esprit vacille.
  • Une forme « modérée » : l’envie peut faire suite à un soucis, de l’ennui, de la colère… toute émotion que l’on ne maîtrise pas et qui fait naître en nous le besoin de se réconforter avec un aliment bien particulier.
  • Et une forme plus « aigüe » : lorsque l’envie devient si impérieuse qu’elle ne peut souffrir d’aucune attente : le besoin de se remplir devient inéluctable. Alors que la faim peut être gérée, l’envie, à ce stade prend une forme obsessionnelle qui la différencie parfaitement de la simple faim.

Toutes ces envies prennent leur source dans nos émotions mal appréhendées.

La meilleure façon de combler cette émotion autrement qu’en mangeant et ainsi faire passer cette envie est de se recentrer sur soi, de laisser monter cette émotion et de la laisser s’épanouir pour qu’elle disparaisse d’elle-même.

Mais si elle est trop impérieuse, on peut tout à fait y succomber, sans culpabilité. Il suffira une fois encore d’attendre que la faim revienne pour manger de nouveau.

La perte de poids se fait souvent de façon lente et vous ne devez pas en faire un objectif précis.

Seul votre corps sait à quel poids vous pourrez vous maintenir sans aucun effort. Ce poids s’appelle le set point ou poids génétique. Il faut l’accepter quel qu’il soit! Si vous compter descendre plus bas, vous devrez vous restreindre à vie.

suite […]

 

 

One thought on “La méthode Zermati 1/2

  • 2 janvier 2012 at 15 h 57 min
    Permalink

    c’est super intéressant comme approche et je pense que tu as raison dans un premier temps de continuer la chrono pour te donner une idée car manger à plus ou moins 4h te donne déjà une idée de la faim et du coup ton travail sera surtout de connaître ta satiété ça pourrait vraiment marcher. Par contre je crains ne pas avoir la force ni l’envie de devoir reprendre tous mes kilos déjà perdu pour recommencer. Je pense qu’il y a moyen de ne pas en arriver là qu’en penses tu???? Parce que si je devais reprendre 40 kg je crois bien que je finirai par me détester.
    En tout cas j’espère que ça marchera pour toi et que tu nous donneras tes ressentis par rapport à ton nouveau programme

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